Cela s’est passé un 30 mai

30 mai 1943. Le Chant des partisans naît dans un hôtel au sud-ouest de Londres.

Le Chant des partisans est connu comme l’hymne de la Résistance française face à l’occupation nazie et au régime de Vichy. On le connaît aussi sous les noms de « Chant de la libération » ou « Marseillaise de la Résistance ». Le Chant est diffusé, tant bien que mal (le brouillage allemand opérant) sur la radio londienne de la BBC, deux fois par jour. Le sifflage de ce chant devient un signe de reconnaissance dans les maquis.

La musique est initialement composée en 1941 par Anna Marly, une ancienne émigrée russe. Les paroles étaient à l’origine en russe. La version française du Chant des partisans est rédigée – sur un cahier d’écolier – le 30 mai 1943 par Joseph Kessel, d’origine russe également, et son neveu Maurice Druon.

La version définitive est achevée le lundi 31 mai à 4 heures du matin. A 11 h 30, le chant est enregistré. Largué par la Royal Air Force sur la France occupée, écouté clandestinement, le chant se propage immédiatement en France, dans les mouvements de la Résistance.

Le chant connaît une postérité bien supérieure à la Seconde Guerre mondial. L’interprétation d’Yves Montand est ainsi l’une des plus célèbres. Pour ma part, je préfère la version proposée par Léo Ferré >>> Le chant des partisans.

Le saviez-vous ? Fête des mères, fête du sexisme

En cette avant-veille de fête des mères, je vous propose à travers cet article de revenir sur les origines et les « idéologies » de cette fête, afin d’en dénoncer, une fois n’est pas coutume, le conformisme retrograde, et – allez, n’ayons pas peur des mots – l’absurdité conventionnelle.

Messieurs, affalez-vous dans le canapé une bière à la main. Mesdames, à vos spatules et fourneaux. D’accord, ça donne dans le cliché, je veux bien l’admettre. Quoique…

La Genèse

Dans l’Antiquité, on fêtait déjà la mère. Certains civilisations polythéistes avaient leurs propres déesses-mères, bien souvent une déesse de la fécondité et/ou du foyer (avec ce que cela comporte idéologiquement…).

Ainsi, entre autres exemples, en Grèce Antique, on fêtait Rhéa, mère de tous les dieux ; tandis que chez les Romains on fêtait les Matralia, en l’honneur des femmes et des mères.

En France : une fête de la fécondité

Il faut faire un grand bon dans le temps pour évoquer les prémices d’une fête des mères en France. Au XIXème siècle, Napoléon évoque la création d’une fête des mères officielles, que l’on célébrerait au printemps. En 1897, l’Alliance Nationale contre la dépopulation lance l’idée d’une fête des enfants pour mettre en avant l’importance de la fécondité et les vertus de la famille…

Au début du XXème siècle, toute une série d’initiatives, plus ou moins « réussies », plus ou moins étendues, essayent d’instituer une fête des mères. Par exemple, dans le 16ème arrondissement de Paris, le 28 mai 1906 promeut une « fête placée sous le patronage de toutes les mères françaises ».

Le village d’Artas, dans l’Isère (région Rhône-Alpes) revendique la paternité (excusez le jeu de mots) de la fête des mères. Le 10 juin 1906, une cérémonie en l’honneur des mères de familles nombreuses y eut lieu. On apprend même que deux mères de neuf enfants y reçurent le diplôme et titre de « Haut mérite maternel ». Comme quoi, la capacité à être une bonne mère était quantifiée par le nombre de rejetons de cette dernière…

En 1920, dans le cadre de la politique nataliste encouragée par la République, le gouvernement officialise une « fête des mères de familles nombreuses« , apogée d’une époque où une des rares vertus reconnues aux femmes étaient de donner des enfants à la Patrie – de préférence des petits garçons, il ne faut pas abuser non plus…

Le régime de Vichy institue la fête des mères

Contrairement à ce que de bien trop nombreuses tentatives de réhabilitation de l' »œuvre » du Maréchal Pétain essaient de véhiculer, c’est bien ce dernier qui institue définitivement et inscrit dans notre calendrier, le 25 mai 1941, la « journée nationale des mères ». Le même Maréchal Pétain, de cette France où la terre, elle, ne ment pas, qui se satisfaisait du retour de la femme au foyer et derrière les fourneaux…. C’est donc bien à cause du Maréchal Pétain qu’est célébrée chaque année cette fête des mères, avec ce que cela sous-entend…

Pour achever le tout, le 24 mai 1950 est signé un texte de loi sur la fête des mères. La date de cette dernière est fixée au dernier dimanche de mai. En cas de superposition avec la fête de la Pentecôte, la fête des mères est célébrée le premier dimanche de juin. Le même système est opérant au Bénin, en République du Congo, au Gabon, à Madagascar, à Monaco et au Cameroun.

Un appel au boycott

J’appelle donc, aujourd’hui plus que jamais, au boycott de cette fête aussi rétrograde qu’inepte, qui vise à cantonner la femme au foyer et derrière les fourneaux. Et plus généralement, j’appelle au rejet de tous les conformismes. Qu’on cesse de faire ce que tout le monde fait parce que tout le monde le fait et parce qu’on le fait depuis la nuit des temps…

Vous me direz, depuis le début du XXème siècle, depuis les années 1940-1950, de l’eau a coulé sous les ponts. Certes, je vous l’accorde. Le problème est de savoir si les ponts se sont écroulés ou non, et si l’eau continue toujours d’y couler, ou pas.

Le « cadeau » de fête des mères

Pour voir si les choses et les mentalités ont évolué je propose que l’on regarde à travers le prisme de cette pratique du fameux cadeau de la fête des mères.

A l’heure où j’écris ces mots, deux pubs viennent de s’enchaîner à la télé, la première, du Florajet, propose d’envoyer des fleurs pour sa maman à l’occasion de la fête des mères. D’ailleurs, qu’elle est cette manie d’offrir des fleurs aux femmes ? Ne peut-on pas en offrir aussi aux hommes ? De plus, quelle preuve de futilité que d’offrir des fleurs qui faneront la semaine d’après, et qui seront bonnes pour la poubelle… Quitte à offrir des « fleurs », offrez plutôt quelque chose de durable, qui peut se replanter. Et n’attendez pas le jour de la « fête des mères » pour le faire.

L’autre pub, c’est celle d’Irobot (comme le film, mais en mieux) qui vous propose, mesdames (et seulement mesdames), de faire le ménage à votre place. La France du Maréchal est-elle si loin que ça ?!

Pour la suite de cet article, je me suis rendu sur Amazon. Sur la page d’accueil, on trouve cet encart…

CaptureJ’ose alors, d’une main tremblante et d’une moue assurée, cliquer sur la chose, et là, c’est épique ! Des faits-touts, des poêles, des ustensiles de cuisine en tous genres en veux-tu en voilà… et même une promo sur les balais Vileda… et sur ce qui semble être le « meilleur ami de la femme », l’aspirateur… Choquant, navrant. La France du Maréchal est toujours là et durablement ancrée.

Pour corréler les informations obtenues, je me rends ensuite sur le site de Cdiscount… Et là, les choses sont plus insidieuses, mais non moins dangereuses… J’aperçois que la barre de navigation a été remaniée, pour faire apparaître la rubrique « Electro-ménager » en premier….

CaptureAprès, c’est surement moi qui voit le « male » partout, mais ces pratiques me révoltent. Et ce qui me révolte encore plus, c’est la banalité de ces pratiques, que l’on trouve ceci normal.

NON ! Ce n’est pas normal ! NON ! La femme n’est pas soumise à l’homme.

OUI ! Vous pouvez boycotter ! OUI ! Vous pouvez changer les choses !

Cela s’est passé un 19 mai

Le 19 mai 1635. La France entre dans la guerre de Trente Ans.

La guerre de Trente Ans débute en 1618 des suites d’une querelle entre les protestants de Bohême et l’empereur d’Allemagne. Rapidement, la querelle dégénère en conflit européen avec l’intervention de l’Espagne catholique et l’entrée en guerre du Danemark et de la Suède aux côtés des protestants.

En 1635, la paix était envisageable avec la victoire des Autrichiens et des Espagnols catholiques sur la coalition protestante. Mais la France, qui s’était tenue à l’écart, craint la reconstitution de l’empire de Charles Quint. Le 19 mai 1635, Richelieu et Louis XIII, déclarent la France catholique en guerre contre l’Espagne, s’alliant ainsi aux puissances protestantes.

La France vainc finalement les Espagnols à Rocroi, huit ans jour pour jour après son entrée en guerre, le 19 mai 1643.

Sauveur le Conte, La bataille de Rocroi, 19 mai 1643, Musée Condé, Chantilly.
Sauveur le Conte, La bataille de Rocroi, 19 mai 1643, Musée Condé, Chantilly.

Le 19 mai 1643, à Rocroi, le duc d’Enghien anéantit l’infanterie espagnole. C’est la victoire retentissante d’un général de 23 ans. Quelques mois plus tôt, la mort du cardinal de Richelieu incita les Espagnols à attaquer la France. 17 000 fantassins et 8 000 cavaliers assiègent la place forte de Rocroi.

L’action du duc d’Enghien va alors être déterminante. Il cache aux troupes la mort du roi, survenue le 14 mai 1643, pour ne pas les démoraliser. Il attaque ensuite les Espagnols, compensant son infériorité numérique par la célérité de la manœuvre, notamment par l’utilisation de la cavalerie. Les Espagnols y perdent l’essentiel de leurs forces. Cette victoire de Rocroi marque le retour de la France sur la scène internationale après un siècle de défaites et guerres civiles et religieuses.

La bataille de Rocroi marque un tournant décisif dans la guerre de Trente Ans et permet à la France de dicter les traités de Westphalie qui mettent fin à cette guerre de Trente Ans en 1648. La France y annexe entre autres officiellement les évêchés de Metz, Toul et Verdun, ainsi que la Haute-Alsace.

Cela s’est passé un 17 mai

Le 17 mai 1990. L’OMS supprime l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

HomophobieLongtemps considérée comme une maladie, l’homosexualité a été retiré des maladies mentales par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990. (Vous avez bien lu… aucune erreur dans le siècle ou la décennie…).

Dès lors, le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie. Il faut attendre 15 ans pour que, le 17 mai 2005, ait lieu la première « Journée » mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Aujourd’hui, l’homophobie et la transphobie sont toujours réalité, notamment sur Internet et les réseaux sociaux (cyberhomophobie / cybertransphobie).

Face à cette pandémie, il incombe à chacun.e d’entre nous de signaler harcèlement, menaces de mort, propos haineux aux autorités policières ; de signaler le contenu indésirable aux administrateurices du site Web ou du réseau social ; et d’encourager ami.e.s et connaissances, autour de nous, à faire de même.

Pour ce qui est de l’homophobie et de la transphobie (ainsi que pour toutes oppressions) sur Internet, il est possible de faire un signalement à l’adresse suivante : https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/SignalerEtapeAccepter!load.action

Cela s’est passé un 16 mai

Le 16 mai 1877. Le président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, aux aspirations monarchistes, renverse le président du Conseil, le républicain Jules Simon, à cause d’une opposition sur les questions religieuses. Le lendemain, Mac-Mahon nomme à la tête du gouvernement le duc Albert de Broglie, chef de file des conservateurs. C’est le début d’une crise qui ne sera réellement achevée qu’en 1879. Retour sur les événements.

Les élections législatives du 5 mars 1876 amènent une majorité de républicains à la Chambre. Cette majorité s’indigne de la décision de Mac-Mahon et met le gouvernement en minorité, le 16 juin 1877. Le président Mac-Mahon répond par une dissolution de la Chambre. De nouvelles élections législatives doivent donc se tenir. Une campagne électorale acharnée se tient alors dans tout le pays. Dans le camp républicain, le leader Léon Gambetta adresse au président : « Quand la France aura fait entendre sa voix, il faudra se soumettre ou se démettre ».

Dessin de Jean Robert, 1877
Dessin de Jean Robert, 1877

Les élections législatives du 28 octobre 1877 renforcent encore un peu plus le poids des républicains à la Chambre. Le 20 novembre 1877, Albert de Broglie est contraint à la démission, et le président Mac-Mahon, pris à son propre piège, le remplace par un républicain modéré, Jules Dufaure. Mac-Mahon reconnaît la prééminence du Parlement. La crise n’est pleinement achevée qu’en 1879, lorsque le sénat devient majoritairement républicain, et que le président de la République Mac-Mahon démissionne, remplacé par le républicain Jules Grévy.

Après cette crise dite du « 16 mai », plus aucun président de la IIIe République n’osera faire usage de la dissolution parlementaire. Une seule dissolution parlementaire vu opérée sous la IVe République, en 1955. En revanche, la dissolution parlementaire est une pratique plus « courante » sous la Ve République :

  • Le 10 octobre 1962 (Charles de Gaulle)
  • Le 30 mai 1968 (Charles de Gaulle)
  • Le 22 mai 1981 (François Mitterrand)
  • Le 14 mai 1988 (François Mitterrand)
  • Le 21 avril 1997 (Jacques Chirac)

Avec l’instauration du quinquennat présidentiel en 2000, les élections présidentielles et législatives sont quasi-simultanées et rendent donc très peu probable le recours à une dissolution de l’Assemblée nationale.

Voyager au Japon : combien ça coûte ?

Je vous propose ici un petit récapitulatif financier de ce que coûte un voyage à Tokyo pour une dizaine de jours. Dans le récapitulatif suivant, vous trouverez le détail du budget que nous nous sommes fixés. Dans une seconde partie, j’essayerais de montrer qu’il est possible de réduire drastiquement le budget pour voyager à moindre coût !

Les frais « fixes » (environ 73 % du budget)

  • L’avion : 641 € pour l’aller retour Charles de Gaulle – Tokyo
  • Le ryokan (auberge japonaise) : 229,15 € pour 8 nuits. Soit 28,64 € la nuit par personne.
  • Nourriture / Boisson : 150 € soit 15 € par jour.

Soit un total de 641 + 229,15 + 150 = 1020,15 € pour les frais fixes, pour une dizaine de jours.

Les frais « variables » (environ 27 % du budget)

Ils dépendent évidemment de ce que vous avez prévu pendant votre voyage. En ce qui nous concerne, nous avons segmenté le reste du budget comme suit :

  • Pass train : 63,85 €
  • Train local : 71 €

Soit 134,84 € de transport sur place.

  • Entrée sites/visite : 50 €
  • Onsen : 20 €
  • Divers / Shopping : 175 €

Soit un total de 379,85 € de frais « variables ».

Pour un total sur le voyage de 1020,15 € + 379,85 € = 1400 € tout compris.

Une grosse réduction du budget est possible

Il semble cependant que ce budget puisse être drastiquement réduit.

  • L’avion : nous l’avons eu à 641 €, mais 2 semaines auparavant, il était à 510 €. Pour vous réservez à l’avance, moins le prix du billet sera élevé. Les billets d’avion doivent donc pouvoir être ramené autour de 500 €. C’est évidemment la plus grosse part du budget.
  • L’hébergement : Les frais d’hébergement peuvent, si vous le souhaitez, être nuls. Cela s’appelle notamment le couchsurfing : vous logerez gratuitement chez l’habitant, en échange de la réciproque à votre domicile. L’avantage de ce mode d’hébergement chez l’habitat, c’est l’enrichissement culturel et l’immersion dans la quotidien nippon. Il existe également le programme d’échange de maison ou d’appartement qui peut être une idée futée. Il est donc possible de loger à Tokyo pour 0 €.
  • Alimentation : Pour les plus débrouillards, j’imagine qu’il doit être possible, en nouant de bonnes relations avant le voyage, de se faire offrir le petit-déjeuner en étant logé chez l’habitant, voir certains dîner, admettons 1/2. Soit une moitié de repas offert. Si on prend un budget nourriture de 150 € euros pour 10 jours, cela nous ramène à 75 € d’alimentation pour 10 jours.

Dans cette optique, il serait donc possible de s’en sortir avec 575 € de frais fixes (soit 48 % de réduction environ) en faisant preuve de débrouillardise, pour un voyage de 10 jours. Pour le reste (frais variables), cela dépend évidemment de vos envies, ainsi que vos disponibilités en numéraire.

Voyage au Japon – Le programme

Comme certain(e)s d’entre vous auront pu le lire, je pars au Japon cette été. Le voyage aura lieu du 13 au 24 juillet et je serai accompagné de mon acolyte, Pierre. Comment présenter brièvement l’olibrius ? Il s’agit d’un individu passé maître dans l’art de la névrose schizophrénique et de la psychopathie programmatique ! En effet, ce dernier présente le vice de modifier incessamment et de manière compulsive le programme. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai tenté de ramener ce dernier à la raison – avec plus ou moins de réussite.

Depuis quelques temps, l’énergumène s’est calmé sur les modifications. Il fête d’ailleurs aujourd’hui sa première semaine de sobriété !!! Les programmes « Bis », « ReBis », « pasBiS », « Pas ReBis » ne sont plus que de l’histoire ancienne ! Bon d’accord, il y a encore la présence d’un ou deux « ou » dans le programme. Mais quand je demande à Pierre s’il s’agit d’une nouvelle forme de programme « Bis », ce dernier m’affirme avec certitude que non : « c’est un programme avec une alternative » ! J’ai envie de le croire, ne serait-ce que pour ma santé mentale !

Voici donc le programme que nous avons fixé, en date de ce 14 mai 2015 (Attention, ce dernier est susceptible – pitié, faites que ça ne soit pas le cas – de connaître quelques -voire beaucoup de – modifications) :

  • 13 juillet 2015 : Avion – Départ à 22h20 de l’aéroport Charles de Gaulle. Arrivée à Doha, capitale du Qatar à 5h50. Oui, Pierre, tu auras ta photo devant le nounours géant ! Ours doha
  • 14 juillet 2015 : Avion – Départ de Doha à 7h10. Arrivée à Haneda (30 km au Sud-Ouest de Tokyo) à 22h45. Comme il aurait fallut prendre le métro à minuit, ce qui laissait très peu de temps. On logera dans l’hôtel de l’aéroport, avant de rejoindre Tokyo et notre Ryokan la journée suivante.
  • 15 juillet 2015 : Tokyo (Ikekuburo, Asakusa, centre de Tokyo)

Ikekuburo, quartier commercial :

Ikekuburo
Ikekuburo

Asakusa, quartier touristique et populaire de Tokyo, connu notamment pour son temple boudhiste, le Sensō-ji :

Asakusa, le  Sensō-ji
Asakusa, le Sensō-ji

Visite du centre de Tokyo, notamment le jardin impérial :

Jardin du Palais impérial de Tokyo
Jardin du Palais impérial de Tokyo
  • 16 juillet 2015 : Isukyu + Tokyo (Akihabara)

Visite de la péninsule d’Izu :

Péninsule Izu
Péninsule Izu

En soirée, le quartier d’Akihabara, surnommé aussi « Electric Town » :

Akihabara
Akihabara
  • 17 juillet 2015 : Gunma OU Nasu kogen
Gunma
Gunma
Nasu Kogen
Nasu Kogen
  • 18 juillet 2015 : Karuizawa OU Nasu kogen
Karuizawa
Karuizawa
  • 19 juillet 2015 : Yokohama et Tokyo (Shinjuku et Harajuku)

Visite de Yokohama, deuxième ville du Japon, dans la matinée :

Yokohama
Yokohama

A Tokyo, visite du quartier des affaires (sièges sociaux et grands magasins) de Shinjuku :

Shinjuku
Shinjuku

Puis visite du quartier Harajuku, connu pour ses adeptes de l’habillement mode chanteur de rock, personnage de manga ou de jeux vidéo. Le quartier abrite aussi un sanctuaire shintoïste au milieu du parc Yoyogi.

Parc Yoyogi
Parc Yoyogi
  • 20 juillet 2015 : Ascension du Mont Fuji
Mont Fuji
Mont Fuji

Départ tôt le matin de Tokyo, afin de pouvoir arriver au sommet le lendemain au petit matin, pour assister au lever du soleil vers 4h30, ainsi qu’au fameux hurlement des Japonais ! Et comme on se plait à se le rappeler, cette nuit « on dort pas ».

  • 21 juillet 2015 : Descente du Mont Fuji, visite des cinq lacs et retour sur Tokyo
Un des cinq lacs, le Kawaguchiko
Un des cinq lacs, le Kawaguchiko
  • 22 juillet 2015 : Kawagoe + Tokyo (Odaiba)
Kawagoe
Kawagoe
Le Gundam d'Odaiba
Le Gundam d’Odaiba
  • 23 juillet 2015 : Tokyo (Shibuya) + shopping
Omotesando Hills
Omotesando Hills – Shibuya
  • 24 juillet 2015 : Avion – Départ de Haneda à 00h30. Arrivée à Doha à 5h30. Départ de Doha à 8h25 (Pierre, si on n’a pas eu le temps de faire ta photo avec le nounours géant, on aurait un peu plus de temps à ce moment là !). Arrivée à Roissy Charles de Gaulle à 14h10.

Cela s’est passé un 14 mai

Le 14 mai 1610. Ravaillac assassine le roi de France Henri IV (1589-1610)

Gravure de Housez, XIXème siècle.
Gravure de Housez, XIXème siècle.

Les grands seigneurs reprochaient à Henri IV la paix conclue entre protestants et catholiques. Le projet de guerre contre les souverains catholiques d’Espagne et d’Autriche, dont les troupes menaçaient les frontières du royaume, rajouta de l’huile sur le feu : des prêtres manifestent leur opposition à cette nouvelle trahison du roi. Parmi les auditeurs, François Ravaillac, 32 ans, issu d’une famille d’Angoulême pauvre et très pieuse…

Âgé de 56 ans, le roi de France IV , se rend en carrosse pour visiter son ami Sully qui est malade, ne jugeant pas que la garde à cheval soit nécessaire pour l’escorter. Tout à coup, le carrosse est pris dans un « embarras de la circulation » : une charrette de foin lui barre la rue. Les valets du roi quittent le carrosse pour faire écarter la charrette.

Ravaillac « saute » sur l’occasion et, se hissant sur un rayon de la roue du carrosse, poignarde  à la poitrine à plusieurs reprises celui qu’il considère comme un « tyran ». Rapidement maîtrisé, il est envoyé en prison, tandis qu’Henri IV meurt alors que le carrosse rebrousse chemin. Ravaillac est rapidement jugé et condamné, en tant que régicide, à l’écartèlement public en place de Grève  (actuelle place de l’Hôtel de Ville, à Paris).

Henri IV est le deuxième roi de France à avoir été assassiné, après son prédécesseur immédiat, Henri III (1574-1589). Sa mort marque le début d’un mythe national, celui du « bon roi Henri » qui mit fin aux guerres de religion, restaura paix civile et prospérité…

Cela s’est passé un 13 mai

Le 13 mai 1637. Le cardinal de Richelieu est à l’origine du couteau de table.

Le cardinal de Richelieu, par Philippe de Champaigne, National Gallery, Londres
Le cardinal de Richelieu, par Philippe de Champaigne, National Gallery, Londres

A l’époque, lors des tablées, nobles et courtisans se servaient tous dans le même plat, avec un couteau pointu, qu’ils avaient en permanence sur eux. Pas de quoi s’offusquer me direz-vous ! Le « hic », c’est qu’ils se servaient également de la pointe dudit couteau pour se curer et se racler les dents…

Ministre raffiné, cette habitude répugnante excéda au plus haut point le cardinal de Richelieu, qui, ce 13 mai 1637, demanda que soient limés tous les couteaux de la cour.

Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Richelieu fait rédiger une loi stipulant l’obligation pour le royaume entier d’utiliser des couteaux à bouts ronds ! S’en était donc fini de cette pratique dégoutante qui visait à se curer les dents en publique. Notons que cette loi présentait aussi l’avantage de rendre plus difficile les égorgements entre convives au cours des repas… !